DIPLOMES·Diplomes 2021·Projets et réalisations 2020-2021 : 3ème année

Arsenico

par Justine ROUAIX
jrouaixberne@gmail.com
https://jrouaixberne.wixsite.com/monsite

Recherches/réalisation
PROJET

Il s’agit d’habiller « Arsenico » l’apothicaire diabolique de « Coscoletto ou le Lazzarone » écrit en 1865 Par Jacques Offenbach. La mise en scène est de  Guillaume Nozac et Produit par la Dreamsdust production pour le festival d’Avignon 2021 (si la crise sanitaire le permet)
Les maquettes et les autres costumes sont signés  Maxence Rapetti Mauss (L’épinglée Costume).
Le projet implique la réalisation d’une pièce tailleur en velours de soie.
La problématique née de l’analyse de la maquette est : Comment adapter une forme de costume  du 19eme siècle à une mise en scène des années 60-70 en conservant l’élégance de Arsenico  et l’excentricité du savant fou ?

Expérimentations/Écriture
MÉMOIRE

L’étude du personnage d’Arsenico et de ses références a permis de déterminer une problématique de mémoire et des axes à développer dans le mémoire.
Comment représenter le méchant d’un opéra bouffe entre séducteur manipulateur et savant fou?

Archives 2018-2019·Ouverture culturelle . Saison 2018-2019

La Traviata

Compositeur : Giuseppe Verdi
Direction musicale : George Petrou
Mise en scène : Pierre Rambert
Décors : Antoine Fontaine
Costumes : Frank Sorbier
Lumières : Hervé Gary
Théâtre du Capitole

Pour l’ouverture de  la saison 2018 2019 le théâtre  du Capitole reprend cette œuvre mythique de l’opéra avec une  mise en scène  de Pierre Rambert. Créée le 6 mars 1853 par  Giuseppe Verdi. La Traviata est inspirée du roman la Dame aux camélias d’Alexandre Dumas et d’après un livret de Francesco Maria Piave. L’histoire est celle d’un jeune homme de bonne famille, Alfredo  qui tombe amoureux d’une courtisane,Violetta qui l’aime en retour et abandonne tout pour le suivre. Ils pourraient filer le parfait amour mais le père du jeune homme exige qu’ils rompent au nom de la responsabilité bourgeoise. De plus , la jeune femme est atteinte de tuberculose et ses jours sont comptés
La version 2018  de ce monument de l’opéra  est placée sous le sceau du “camélia” le metteur en scène veut, je cite « une intemporalité esthétique » Dès l’ouverture du rideau sur  cet  immense  camélia blanc, il nous plonge dans le raffinement et la magie des décors de cet opera . Ils sont signés d’Antoine Fontaine. Ils sont grandioses et modernes et présentent quatre ambiances différentes. D’abord celle d’un hôtel particulier à Paris, puis la terrasse d’une villa en bord de mer, ensuite la salle de bal d’un château et enfin la chambre de Violetta. Ces décors montrent l’intemporalité que le metteur en scène veux donner à la pièce ainsi que son  contexte social (les riches villas, les salons). Mais aussi la simplicité et la pureté au moment de la mort de Violetta. Les costumes ont été dessinés et imaginés par Franck Sorbier (grand couturier et maître d’art ) il  souhaitait  des costumes de scène sur lesquels le camélia était l’élément principal. Il y en avait  sur tous les costumes et principalement sur ceux de Violetta, elle en était envahie. « Ce camélia glouton »  représentant la maladie qui la dévore petit à petit . Le travail de haute couture accentue le luxe, la richesse et le glamour de la pièce. Les couleurs tournent autour du noir, du blanc, du mauve, du rouge, du doré afin de créer une unité. La musique était menée par l’orchestre national du Capitole dirigé par Georges Petrou. Pour ce premier spectacle de l’année,  nous avons  les avis du groupe  était globalement positive , pour ma part, le travail réalisé sur les jupons du chœur dame pour la scène du bal  dans l’acte deux, avait laissé entrevoir une atmosphère de luxe  et un travail de haute couture pour les costumes, que j’ai retrouvé dans le spectacle. Le parti pris du metteur en scène était original et pertinent : Cette idée du camélia qui envahit petit à petit les tableaux comme la maladie de Violetta était très intéressante.