Ouverture Culturelle . Saison 2022-2023

Noir et Blanc

Dessin de Julia P.

Chorégraphes :
Jiří Kylián / Michel Kelemenis / Erico Montes / George Williamson
Musique :
Anton Webern / John Adams / Peter Gregson / Henri Dutilleux
Lumières :
Joop Caboort / Rémi Nicolas / Rémi Nicolas / Rémi Nicolas
Costumes :
Michel Kelemenis (4ème pièce)

Théâtre du Capitole

Noir et Blanc est un ballet néoclassique, composé de 4 pièces: No more play, Instars, Libra et LOIN TAIN.
Les lumières ont été les principaux outils pour évoquer le noir et le blanc. Dans la première pièce notamment, où des découpes lumière étaient utilisées afin de délimiter différents espaces, comme un damier de jeu de société, où s’alternent cases blanches et cases noires. Les danseurs ont alors joué avec ces différents espaces.
Dans la quatrième pièce, un jeu de lumière est par exemple réalisé sur un rideau de franges de chaines noires. Comme dans le travail de Pierre Soulages, la scénographie réalisée se base sur du noir mais joue entre des reflets brillants et des reflets mats.
Dans la chorégraphie des quatre ballets, des contrastes se créent aussi entre régroupement de danseurs ou danseur soliste, entre mouvements rapides et mouvements lents. Les danseurs à tour de rôle réalisent des mouvements abtraits puis se figent tels des statues de corps. Généralement, la musique d’attaque faisait correspondre son et mouvements des danseurs. La musique illustant l’expression corporelle des danseurs.
Plus courtes que la première et la dernière pièces, les deuxième et troisième pièces, sont réalisées sur un total de 11 minutes par un duo de danseurs qui sont des pièces sur pointes. Par contraste avec les deux autres pièces, la musique et les danseurs évoluaient dans l’espace et dans le temps, dans un mouvement continu, au travers d’enchaînements gracieux.

MAURER Léana et BARAILLE Isaure

https://www.theatreducapitole.fr/affichage-evenement/-/event/event/6076569

Ouverture Culturelle . Saison 2022-2023

Don Quichotte

Croquis Clariana Parot-Urroz 1Dnmade

Compositeur : Ludwig Minkus
Direction Musicale : Fayçal Karoui
Mise en scène et chorégraphie : Kader Belarbi, d’après le livret de Marius Petipa
Décors : Emilio Carcano
Costumes : Joop Stokvis
Lumières : Vinicio Cheli

Opéra National du Capitole

Don Quichotte, fervent lecteur de romans de chevalerie, se désole de sa vie monotone de gentilhomme. Un beau jour, celui-ci décide de parcourir le monde en quête d’aventures, casque en carton vissé sur la tête, lance à la main, chevauchant sa vieille monture Rossinante.
C’est à Madrid que le chevalier improvisé rencontre la belle Kitri – réincarnation de la femme de ses rêves – et son fier amant Basilio, matador bourreau des coeurs. Une comparaison des plus comiques est alors établie entre le piètre Don Quichotte accompagné de son fidèle écuyer, Sancho, saoul la plupart du temps, et la brillante cour de Basilio entouré de sa bande de jeunes toreros. Le voyage commence à Madrid, cité festive et particulièrement animée et se prolonge au coeur du royaume reculé de naïades peuplant les rêves du héros, puis autour d’un feu de camp, partagé avec des Romanis.
Les costumes sont de couleurs vives et caractéristiques de l’esprit espagnol : jupes à volants, coiffes fleuries et mantille pour les femmes, habits de lumière et cheveux lissés en arrière pour les hommes. Des accessoires issus de la culture espagnole viennent compléter certains costumes : muleta (toile rouge pour attirer le taureau pendant la corrida) pour les torreros, tambourins pour les belles gitanes, éventails pour les belles dames de Madrid. Des jeux de lumière donnent vie aux décors travaillés à la manière de toiles peintes. Le quatrième acte qui se déroule au coeur d’une mystérieuse forêt, est progressivement plongé dans la brume, conférant ainsi un esprit vaporeux suggérant le rêve du chevalier.  L’argument du ballet suivant la chorégraphie de 1869 du Théâtre Bolchoï de Moscou, de Marius Petipa, il suit davantage l’histoire d’amour rocambolesque de Kitri et Basilio, tandis que Don Quichotte et Sancho sont relayés au second plan, avec des interventions principalement humoristiques. Cette réadaptation flamboyante et enjouée du roman éponyme de Cervantès, nous emporte littéralement dans un tourbillon de froufrous, qui a de quoi donner le tournis…

Site de l’Opéra National du Capitole

Ouverture culturelle . Saison 2021-2022

Toiles Etoiles

A travers l’univers de Picasso, les danseurs du Ballet du Capitole nous offrent trois spectacles en un : ballet (Le Train Bleu), hip-hop (L’Après-midi d’un faune) et flamenco (Tablao). Les trois chorégraphes (Cayetano Soto, le duo Wang/Ramirez et Antonio Najarro) s’inspirent des rideaux de scène de Picasso, des œuvres venant toutes de la période des Ballets russes pour lesquels Picasso a tant travaillé en participant à la création de costumes ou de décors. 

Dessin de Chloé Pauthe

L’après-midi d’un faune

Chorégraphie et costumes : Honji Wang et Sébastien Ramirez
Musique : Claude Debussy et musiques additionnelles
Concepteur sonore : Clément Aubry
Rideau de scène (1965) : Pablo Picasso
Lumières : Berry Claassen
Assistant chorégraphe : Marco Di Nardo
Conseiller et formateur gréage : Simon Nyiringabo

On retrouve tout d’abord le célèbre duo de hip hop de Honji Wang et Sebastian Ramirez avec “L’Après-midi d’un faune”. Le début de la danse commence par une musique électronique. Sur scène, on retrouve deux hommes et deux femmes qui se cherchent et dansent entre eux avec la toile. Celle-ci semble prendre vie grâce à une des danseuses. Tout au long de cette danse, on retrouve un monde presque déconnecté où les danseurs sont en harmonie avec la toile et la musique. 

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Promotion 2021-2024

Avant-garde et Rupture

Photos : David Herrero

Pour ce premier projet, nous avons étudié les structures de dessous féminins et les œuvres avant-gardistes du début du XXème siècle pour dessiner et réaliser une ceinture corsetée et des paniers asymétriques. Nous avons travaillé en parallèle sur une demande du Théâtre du Capitole pour une pièce du Tablao d’Antonio Najarro, pour 6 étudiantes et sur des productions personnelles pour les autres. La thématique de « Toiles Étoiles » autour des célèbres rideaux de scène de Picasso, nous a poussé à questionner les liens entre les avant-gardes, la danse et le costume.

En amont, le travail s’est construit autour des avant-gardes par l’analyse de différents mouvements et la réinterprétation de leurs caractéristiques plastiques en volume.

Dans le cadre de ce travail sur les avant-garde et de la danse, nous avons pu assister à différentes re^présentation comme Toile Étoiles au Théâtre du Capitole et Nijinska, Voilà la femme de Dominique Brun au théâtre de la Cité.


OUVERTURE CULTURELLE

Toulouse-Lautrec

Direction musicale : Bruno Coulais
Chorégraphe : Kader Belarbi
Décors : Sylvie Olivé
Costumes : Olivier Bériot
Lumières : Nicolas Olivier

Théâtre du Capitole

Toulouse-Lautrec est la nouvelle création de Kader Belarbi le directeur du Ballet du Capitole. Ce ballet s’inspire de la vie du peintre et de ses relations avec les femmes. Sur scène, aucune reconstitution du Paris de la Belle Époque, l’espace scénique signé par Sylvie Olivé est minimaliste et sobre.
L’espace évolue tout au long du ballet, se transformant grâce aux danseurs qui disposent eux-mêmes certains accessoires ou décors sur scène. C’est l’étoile Ramiro Gomez, qui interprète le personnage principal. Grimé et constamment armé d’une canne pour souligner l’handicap et l’aspect chétif d’Henri Toulouse-Lautrec, il ne quitte pas la scène une seule seconde. En plus de ses qualités techniques, il se révèle être un magnifique acteur. Il se tord, se redresse sur sa canne et parvient à dépeindre Toulouse-Lautrec en nous faisant comprendre ses désirs et ses constantes frustrations, comme lorsqu’il paraît enfermé dans une cage qui se rétrécit et le conduit inéluctablement vers une mort précoce.
Le costumier Olivier Bériot collabore pour la cinquième fois avec Kader Belarbi. La volonté des deux hommes est de reproduire l’esquisse des silhouettes féminines et que les costumes amènent la couleur qu’on voit sur les peintures. Kader Belarbi voit Toulouse-Lautrec comme un peintre par défaut et un danseur enfermé dans un corps cassé qui a projeté le mouvement dans sa peinture. Voulant à tout prix éviter le biopic, ce qui intéressait Kader Belarbi était de partir de ce corps usé par un homme gourmand, amoureux, fou, alcoolique, qui consommait sa vie. Pas un récit de vie linéaire mais plutôt un collage composé de tout ce qui fait l’univers de Toulouse-Lautrec.

https://www.theatreducapitole.fr/affichage-evenement/-/event/event/5696504

Image : Lucille Saint Martin
Texte : Maëlys Le Gall
Article : Estel Lopes, Axelle Vollet

OUVERTURE CULTURELLE·Ouverture culturelle . Saison 2019-2020

Norma

croquis de spectacle : Laura P.
Croquis de spectacle : Laura P.

Auteur : Vincenzo Bellini (1801-1835)
Direction musicale : Giampaolo Bisanti
Mise en scène : Anne Delbée
Collaboratrice artistique : Emilie Delbée
Décors : Abel Orain
Costume : Mine Vergez
Lumière : Vinicio Cheli
Sculpture : Vincent Lievore

Théâtre du Capitole, Toulouse

Nous avons vu au théâtre du Capitole, en ouverture de la saison 2019-2020 le spectacle lyrique Norma, chef-d’œuvre du compositeur Italien Vincenzo Bellini créé en 1831. L’opéra est mis en scène par Anne Delbée, avec la soprano Klára Kolonits dans le rôle principal.
Cette tragédie est l’histoire de la druidesse Norma, qui vit en Gaule occupée par les Romains. Pourtant ennemie de ces derniers, elle a eu en secret deux enfants avec le proconsul Pollione. Mais Pollione, tombe amoureux de la jeune prêtresse Adalgisa. Celle-ci en quête de conseil, se confie à Norma qui jure alors vengeance. Un soulèvement Gaulois éclate contre l’envahisseur Romain, au terme duquel Norma avoue publiquement sa faute et est condamnée à mort. Pollione la suivra sur le bûcher. Les personnages sont plongés dans une ambiance crépusculaire, et les couleurs sombres, bleues et noires évoluent en même temps que la lune éclaire la scène. De longs praticables blancs stylisés sur lesquels sont dessinés des arbres noirs nous plongent dans la forêt, pour finalement disparaitre au profit du sol noir brillant. L’acte final déploie un bûcher suggéré et une statue monumentale de chevaux qui semble emporter le couple tragique. 
https://www.theatreducapitole.fr/affichage-evenement/-/event/event/5695946